Insectes piqueurs
La question de
l’épandage d’un agent biologique contre la prolifération des insectes piqueurs
soulève un grand intérêt, pour ne pas dire les passions, au sein de la
communauté mathieusaintoise. Certains
sont fortement favorables, tandis que d’autres sont farouchement contre. La Municipalité de Saint-Mathieu-du-Parc ne
peut pas et ne doit pas se soustraire au débat.
9.1 Comptez-vous
organiser un référendum sur la question au cours de votre mandat ?
Daniel
Bourassa : Non
Renald
Grenier : Non, parce qu’il y a déjà eu une
rencontre publique des citoyens, été 2012, et 18 personnes ont exprimées leurs
opinions et inquiétudes. Une seule personne était en accord avec ce projet. Si
j’ai bien compris lors de la rencontre, pour que ce projet soit efficace, le
projet nécessite l’accord de la majorité les propriétaires surtout l’accord de
ceux qui possèdent les plus grands terrains dans le territoire de la
municipalité.
La passion et l’intérêt que vous décrivez dans votre question, ne se
sont pas manifestés lors de la réunion.
Jacques
Lachance : C’est toujours possible, mais il
faut que ça se fasse avec respect, autant ceux qui sont pour, que ceux qui sont
contre, cependant, il y a un coût à tout cela et c’est récurant à chaque année,
et ce montant peut aller jusqu’à $200,000.00 par année.
Johanna
Laflamme :
Josée
Magny :
Claude
McManus :
Claude Mayrand : un
référendum ne serait pas la bonne solution premièrement cela coûte aussi cher
qu’une élection environ $35,000.00 avec une participation citoyenne de moins de
50%.
Jean-Thomas
Nadeau : En ce qui me concerne la question
des insectes piqueurs est réglée…. Il y a déjà eu information consultation et
prise de position. Ce fut un refus de la part des citoyens.
9.2 Sinon,
quelle est votre opinion sur la question ?
Daniel
Bourassa : Pas contre si c’est gratuit.
Renald
Grenier : C’est un projet dispendieux.
Il faut surtout ne pas oublier que les citoyens auraient une taxe
supplémentaire récurrente annuelle de 160,00$.
À mon avis les contribuables sont déjà assez taxés.
Même Shawinigan remet en question l’épandage. Leur décision sera prise
avec les élections.
En conclusion, je constate que dans les questions qui préoccupent le
Regroupement des associations, il n’y a aucune question concernant le budget
et la dette.
Ce sont pourtant les deux principaux éléments à examiner avant toute
chose pour une saine gestion.
Ajouter de nouveaux services fera augmenter les taxes.
Il ne faut pas oublier que selon l’étude des HEC, le coût des services
municipaux à Saint-Mathieu-du-Parc est de 59% plus cher que le coût moyen des
services municipaux des autres municipalités du Québec.
Ceci est pour moi, une très grande préoccupation.
Jacques
Lachance : Sinon, il ne faut pas oublier que
les moustiques ont toujours été là, est-ce devenu la priorité numéro 1? Il faut
voir et regarder l’impact sur les taxes.
Johanna
Laflamme : En ce qui me concerne, la question
des insectes piqueurs est réglée…Il y a déjà eu information, consultation et prise de position. Ce fut un refus de la part des citoyens. Pour moi, les insectes font partie du
paysage.
Josée
Magny :
Claude
McManus : Suite à de nombreuses discussions,
rencontres et réflexions sur ce sujet, il est fa cile de conclure que la
population de St-Mathieu-du-Parc se montre très divisée. Toutefois, après
analyse, le Conseil est venu rapidement à la conclusion que nous n’avons pas
les moyens financiers pour supporter un traitement contre les insectes piqueurs
à chaque année. De plus, le traitement ne pourra être efficace à 100% dans
toute la municipalité étant donné que le parc National refuse l’accès sur son
territoire ainsi que de nombreux
propriétaires terriens importants. Dans les circonstances, je suis d’avis qu’il
est inutile de tenir un référendum sachant très bien que le Conseil n’y donnera
pas suite particulièrement par manque de ressources financières.
Claude Mayrand : Ce que
j’ai toujours proposé et qui m’a toujours été refusé c’est d’envoyer par la
poste à tous les payeurs de taxes une lettre accompagnée d’une enveloppe
réponse leur demandant leur avis sur la question (Pour ou contre le contrôle
biologique des insectes piqueurs) avec le coût en $ d’une telle opération)
l’enveloppe retour devra être envoyée à un vérificateur externe pour
compilation.
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