16 février 2023

Recensements des plantes aquatiques

 

Bonjour chers riverains.


Votre comité directeur vous présente les résultats des recensements des plantes aquatiques effectués au cours des dernières années.

Nous pourrions croire, à tort, qu’une plante qui prolifère dans un lac est nécessairement néfaste, une vulgaire algue gluante et dégoutante dont il faut se débarrasser. Or, un lac est un milieu de vie; les plantes indigènes, soit celles qui poussent et se développent naturellement, sans apport extérieur, sont bénéfiques et essentielles pour l’écosystème. Elles sont des habitats pour les poissons, les amphibiens et les oiseaux qui s'y nourrissent, s’y abritent et s’y reproduisent en plus de contribuer à la transparence de l'eau en jouant le rôle de filtre.

Certaines espèces végétales, animales ou micro-organismes s'introduisent et se reproduisent hors de leur aire de répartition naturelle et peuvent devenir une menace. On parle alors d’espèces exotiques envahissantes (EEE). Elles peuvent être transportées d’un cours d’eau à l’autre par des embarcations nautiques ou de l’équipement souillées par ces espèces, ou encore via les fientes d’oiseaux. Elles entrent alors en compétition avec les plantes indigènes, causent un déséquilibre et réduisent la biodiversité des lacs. Elles peuvent aussi restreindre la baignade, la pêche et les différentes activités nautiques en plus de menacer la qualité de l’eau. Il est donc primordial de s'en préoccuper.

À l'été 2019, une équipe de bénévoles et de membres de l'exécutif ont été initiés à l’identification des plantes aquatiques exotiques envahissantes (PAEE) lors d’une formation dirigée par un biologiste spécialisé dans les milieux aquatiques, M. Yann Boissonneault. Après une première partie théorique, l’équipe a navigué sur le lac Magnan armée d’aquascopes (fabriqué à l’aide d’un seau de plastique au fond transparent nous permettant de voir sous l’eau), de crochets de collecte (fourchettes fixées au bout de longues perches) et d’un plongeur en apnée. L’exercice nous aura permis de collecter un large échantillonnage de plantes aquatiques, de les identifier ou de les faire analyser.

Les jours suivants, nous avons répété cette démarche quadrillant l’ensemble des berges des lacs Goulet et Magnan. Les inventaires réalisés révèlent que ces lacs ne contiennent pas une grande diversité de plantes, soit une quinzaine au total, mais surtout qu’aucune d’entre-elles n’a le statut de plante exotique envahissante. À l’été 2020, une plante non-identifiée a été signalée et analysée. Cette plante n’est pas classifiée comme plante exotique envahissante. Elle pourrait même s’avérer bénéfique pour le lac, se nourrissant de métaux lourds et dégageant de l’oxygène. Nous continuons toutefois de surveiller l’évolution de cette plante (voir la fin de la présentation diaporama).

Nous planifions d’autres collectes notamment sur le Lac Brûlé. Il serait toutefois très étonnant de découvrir des espèces différentes des Lacs Magnan et Goulet.

Nous vous invitons à visionner le diaporama afin de susciter votre intérêt sur ces découvertes. Nous vous rappelons l’importance de faire votre part afin de préserver l’intégrité de la biodiversité des lacs en prenant soin de laver tous types d’embarcations et équipements instruments provenant d’autres cours d’eau.

Advenant la découverte d’une nouvelle plante ou le développement accéléré d'une autre, n'hésitez pas à appeler un membre du comité de l’Association afin que les mesures appropriées puissent être prises.

 

Votre comité directeur

Lien vers le diaporama

Sélection du message

Rapport annuel sur la qualité de l’eau

Chers riverains, L’APLGBMA est porteuse de bonnes nouvelles alors que nous publions aujourd’hui le plus récent Rapport sur la qualité de l...