Aménagement du territoire
7.1 Considérant
que la Municipalité a acquis les terrains du secteur de la Montagne (ancien
centre de ski Saint-Gérard-des-Laurentides), que considérez-vous que la
Municipalité devrait maintenant faire dans ce secteur ?
Daniel
Bourassa : pas d’idée précise pour le moment.
Renald
Grenier : Il est primordial de fournir l’eau
potable aux citoyens de la montagne. Il faut s’assurer que le ministère de
l’environnement est en accord avec le positionnement et le forage des puits.
Claude
Mayrand : Il faut regarder et analyser tous
les projets qui nous seront présentés. On peut conserver une grande superficie
de terrains et vendre les bâtisses pour soulager le fardeau fiscal de ces
résidents.
Claude Mayrand : Les
terrains de camping ne font pas exception aux règlements sur l’urbanisme les
règlements sont là pour tout le monde. Et je sais par expérience car je fais du
camping moi-même que les propriétaires de terrain sont des gens responsables
respectueux de l’environnement et font respecter leurs règles de conduite (ex
couvre-feu à 9.00hrs pm).
Jean-Thomas Nadeau : Sûrement, mais pour moi ce n’est pas une priorité puisque si on parvient à faire des petites terrasses ou autre aire de loisirs au sein du village, on améliore le paysage et le bien-être des citoyens.
Maintenant que le projet est amorcé il faut continuer nos efforts à
trouver une solution équitable qui respecte l’environnement et qui assurera
l’approvisionnement permanent, sécuritaire, en toute quiétude pour les
résidents, à un coût acceptable.
Cette saga a assez duré.
Jacques
Lachance : Sécuriser l’eau potable, c’est
urgent, donner à contrat la station d’épuration des eaux usées à partir du 15
de mai, puisque l’on a le permis, garder ce que l’on a besoin et se départir de
la balance par la revente.
Johanna
Laflamme : Ce dossier devra être une priorité
pour le nouveau Conseil.
Josée
Magny : Prochaine étape il
faut consulter les gens.
Claude
McManus : L’acquisition de ces terrains a été
réalisée dans le but de devenir propriétaire d’un puits important en bas de la
Montagne, d’un accès pour installer une conduite afin d’alimenter notre
réservoir en haut de la Montagne, et devenir propriétaire du terrain du puits
en haut de la Montagne. Dans cette transaction, plusieurs éléments étaient
inclus dont les anciennes bâtisses, un lot à bois et les garages en haut de la
Montagne. Cet achat devrait nous permettre de garantir l’approvisionnement en
eau pour les gens de ce secteur. Je compte tenir une rencontre d’informations
avec les gens impliqués aussitôt que possible en début de mandat. Par la suite,
c’est avec les gens de ce secteur que les décisions seront prises pour
l’utilisation de cette nouvelle acquisition.
Jean-Thomas
Nadeau : Je ne connais pas du tout ce
dossier, pour ce que j’en sais il me paraît très complexe.
7.2 La
Municipalité est toujours dépourvue d’un véritable réseau de pistes cyclables
la liant aux municipalités voisines et sillonnant son territoire. Quelles sont vos intentions à cet égard ?
Daniel
Bourassa : Des progrès ont été faits en ce
sens. Faut dire que la population a été échaudée dans le passé.
Renald
Grenier : Si c’est possible on fera quelque
chose.
Selon des informations qui m’ont été transmises, l’argent des
subventions gouvernementales pour la réalisation de cette piste cyclable aurait
déjà été dépensé avant la conclusion des ententes avec les propriétaires de
terrains privés.
Il faudrait revoir le projet, faire l’évaluation des trajets proposés et
entreprendre de nouvelles négociations avec les propriétaires des terrains
privés.
Jacques
Lachance : Comme vous le remarquerez, en ce qui
concerne le trajet pour St-Élie, c’est fait, l’an prochain, on devrait passer
par le chemin ST-Paul et autres pour rejoindre le Parc. Enfin, il y a un projet
via la ville de Shawinigan, St-Mathieu avec des pourparlers avec le
gouvernement pour répondre à leurs exigences et demander des octrois pour le
réaliser.
Johanna
Laflamme : Je me répète, une piste cyclable
c’est incontournable…malheureusement, on
n’a qu’à regarder le pavage de la 351
vers St-Elie pour se rendre compte qu’il n’y a pas eu de planification
concertée.
Josée
Magny : C’est une des
raisons qui fait que le chemin St-Marc a été refait. Le désir d’aller se
rattacher à la piste cyclable de st Élie était important. Un réseau de piste
cyclable en bordure de route reste à mon avis la meilleure des solutions étant
donné l’impossibilité de faire ou d’entretenir une piste sur des terres ne nous
appartenant pas et n’ayant aucun droit de passage signé et notarié notamment la
route verte en forêt.
Claude
McManus : En pavant le chemin St-Marc (route
351 vers St-Élie) nous avons prévu une piste cyclable. Toutefois, le marquage a
été mal exécuté ce qui sera corrigé au printemps. Nous devrions avoir alors,
une piste cyclable reconnue de un mètre chaque côté. Nous sommes aussi en
démarche pour remettre la route verte en fonction. Cette piste longera la route
351, de Shawinigan à St-Mathieu. Elle aura une largeur de 1.5 mètres de chaque
côté. Le Ministère a déjà donné son accord de principe et ajustera au besoin,
la bordure de la route au fur et à mesure des travaux à réaliser. Par la suite,
la route verte se rendra jusqu’au parc National suivant un tracé réalisable qui
reste à confirmer. Ce dossier chemine bien à l’heure actuelle. Ce dossier était
sous ma responsabilité, je souhaite donc sa réalisation dans un court terme.
Claude
Mayrand : Avec la réfection du chemin St-Marc
nous venons de nous relier à la route verte menant à St-Élie, nous avons une
piste cyclable à l’intérieur des limites de St-Mathieu mais il faudra l’entretenir.
Jean-Thomas
Nadeau : Je me répète, une piste cyclable
c’est incontournable… il faudra une étude de toutes les rues de la Municipalité
afin de vérifier l’espace nécessaire pour faire le pavage de la piste.
7.3 Au-delà
des modifications au règlement de zonage, quelle devrait, selon vous, être la
politique de Saint-Mathieu-du-Parc à l’égard des terrains de camping
(implantation, aménagement, règles de conduites, etc.) ?
Daniel
Bourassa : Toute nouvelle implantation doit
être faite à une distance raisonnable de toute zone habitée.
Renald
Grenier : Il est important d’encourager les
investisseurs à venir s’établir chez nous. Le tourisme c’est notre force à
développer. Il faut miser sur ce qu’on a en place pour créer de véritables
filières de développement : culture, tourisme, etc. Il y aurait des
retombées économiques pour la municipalité.
Toutefois, il est important de considérer les règlements en place
concernant les berges, le bruit, le respect des directives des feux à ciel
ouvert, et j’en passe…
Jacques
Lachance : Il y a déjà des règlements de faits,
il faut voir si cela répond aux besoins et faire appliquer ces règlements, mais
il ne faut pas oublier aussi que l’on doit les laisser vivre, car ces gens ont
investi de l’argent et cela fait partie du développement.
Johanna
Laflamme : Il y a déjà des règlements d’établis
et ils doivent être respectés.
Josée
Magny : Il n’y a pas
beaucoup de zones récréatives à St-Mathieu-du-parc donc je ne crois pas que
cela devienne un problème. De plus, la réglementation qui encadre ceux-ci est
assez restrictive et le personnel en place veille à ce qu’elle soit respectée.
Claude
McManus : Nos règlements municipaux nous
permettent dans l’ensemble d’encadrer suffisamment ce type d’activité. Notre
personnel intervient généralement assez efficacement lorsqu’il constate des
anomalies et s’efforce de répondre aux plaintes le plus rapidement possible.
Jean-Thomas
Nadeau : Les campings c’est un monde que je
ne connais pas et donc je devrai m’y intéresser, mais ce que je peux dire c’est
que tout endroit public doit se munir de règles de conduite.
7.4 Considérez-vous
que Saint-Mathieu-du-Parc devrait se doter d’une charte des
paysages ? Si oui, est-ce dans vos
intentions de la doter d’une telle charte durant votre mandat ?
Daniel
Bourassa : Ce ne sera pas mon cheval de
bataille.
Renald
Grenier : On doit appliquer le règlement pour
l’abattage des arbres en bordure des routes qui existe déjà.
Jacques
Lachance : Non, il faut considérer que ces
terrains appartiennent à des gens, de faire appliquer les règlements s’il y a
lieu, mais avant de faire une charte, il faut voir les conséquences que ça va
donner, alors il faut consulter les propriétaires et voir ce qui est possible
d’être fait, il faut considérer qu’ils sont quand même chez eux. La démocratie
ça existe, alors on doit commencer par discuter avec eux.
Johanna
Laflamme : Je n’en vois pas l’utilité pour le
moment.
Josée
Magny : Pas pour le moment.
Claude
McManus : Comme tel, nous n’envisageons pas de
réaliser une charte des paysages. Par contre, dans la révision de notre plan
d’urbanisme, prévu dans les prochaines quatre années, il est pensable que cet
item soit abordé.
Claude Mayrand : Ce n’est
pas une priorité pour le moment, la réalisation des projets déjà amorcés me
préoccupe beaucoup plus.
Jean-Thomas Nadeau : Sûrement, mais pour moi ce n’est pas une priorité puisque si on parvient à faire des petites terrasses ou autre aire de loisirs au sein du village, on améliore le paysage et le bien-être des citoyens.
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